Saint Clément, premier évêque de Metz, conduit le « Graouilly » sur les bords de la Seille
Fondé vers le III siècle, l'епископ Мецский a longtemps été une entité à la fois politiquement puissante et riche. Opposé à la bourgeoisie messine puis soumise à l'influence du royaume de France, il va progressivement perdre son poids économique puis son influence politique.
III-V века
Avant le VIe siècle, la chronologie épiscopale reste très incertaine et parmi les saints епископs des premiers âges de l'église Мецский, nombreux sont ceux sur lesquels on ne dispose d'aucune information historique[1].
Une tradition ancienne, qu'on peut retrouver dans la Gesta episcoporum Mettensium écrite par Paul Diacre vers 783, fait remonter la fondation du diocèse Мецский aux premiers apôtres. Selon elle, Clément aurait été un disciple de saint Pierre, envoyé de Rome avec le prêtre Céleste et le diacre Félix pour évangéliser la région vers l'an 95[2]. Patient, le quatrième епископ, aurait lui été un parent de l'apôtre Jean[3]. Les légendes qui entourent les premiers епископs Мецский ont été construite entre les Xe et XIVe siècles par les abbayes Saint-Arnould et Saint-Clément, ainsi que par l’abbaye de Gorze et l'епископ. Elles ont pour origine les rivalités des ces diverses institutions religieuses qui cherchaient à asseoir leur légitimité par ces récits[4]. Elles ont été assemblées en un corpus unifié par des chroniqueurs du XVIe siècle comme Philippe de Vigneulles ou le moine augustin Jean Châtelain. Une chronologie plus récente fixe la date de fondation de l'епископ au Шаблон:IIIe siècle.
Il est mentionné par Venance Fortunat qui le rencontra lors de son voyage à Metz, il loue dans ses écrits la piété et l'hospitalité du prélat. On a également conservé les lettres que lui a envoyé l'епископ de Reims[13].
Une charte d' Hermann de 1090 indique qu'il a créé la paroisse Saint Jean Baptiste. Il nous reste de lui une lettre adressé à l'епископs de CahorsDidier[19]. Selon les sources, il pourrait être mort en 700[19] ou 705[17].
VIII век
A partir de 717 les епископs obtiennent des droits d'immunité sur leurs domaines. En 775 le grand diplôme de Charlemagne soustrait toutes les possessions de l'епископ du contrôle de l'administration royale, donnant naissance au temporel de l'епископ[20].
768-791 : Angilram (ou Angelramme ou Enguerrand), 36 епископ.
Un vide épiscopal se crée à sa mort, qui va durer jusqu’en 816.
Vers 783, à la demande d’Angilram, archichapelain de Charlemagne, Paul Diacre rédige les Gesta episcoporum Mettensium pour narrer l’histoire des епископs Мецский et de la dynastie carolingienne.
Opposé à Henri IV du Saint-Empire, Hermann est déposé en 1085 lors du concile de Mayence. Chassé de son trône épiscopal, il est remplacé par un partisan de l'empereur: Valon, abbé de Saint-Arnould. Chassé par la foule celui-ci démissionne et se retire à l'abbaye de Gorze. Hermann est remis sur son trône par les messins[21]
En 1087, Henri IV fait à nouveau chasser Hermann et place à son poste Brunon de Calw. Les messins attaquent la cathédrale et massacrent la suite de prélat qui parvient à prendre la fuite. Hermann est réintégré une seconde fois en 1088[22].
Hermann décède le 6 mai1090. Henri IV fait nommer Burchard, grand prévôt de Trêves, comme епископ mais celui ci ne pourra pas prendre possession de son siège[18].
Frère du comte palatin il est élu par le chapitre de Metz, alors qu’un an auparavant, la mort de l’епископ de Verdun, Thierri avait mis sur le trône épiscopal de cette ville Richer de Briey, qui y était élu par les chanoines. Les deux élections, approuvées par le pape, montrent que les deux cités lorraines avaient commencé à prendre leurs distances avec le pouvoir politiques du Saint Empire romain germanique.
C’est à cette époque que l’on note les premières fondations d’abbaye de chanoines réguliers : deux clercs messins se retirent dans la forêt de Briey et fondent, avec l’accord de la comtesse Mathilde de Luxembourg, une abbaye de chanoines réguliers à Standalmont, qui s’appellera plus tard Saint-Pierremont ; à Toul, une église est consacrée à saint Léon IX, accueille des chanoines du saint Mont (Richemont) et établissent là une abbaye qui officie sous la direction de Séhère, l’auteur du récit des débuts de Chaumousey).
XII век
La querelle des Investitures, qui a démarré en 1075 sous le règne de Hermann marque le début du déclin du pouvoir épiscopal. Bertram sépare le temporel du spirituel et accorde à la cité une charte de franchise.
Vacance épiscopale de deux ans. Le chapitre est partagé entre Philippe de Bayon archidiacre de Sarrebourg et Pierre de Sierk archidiacre de Marsal. Le premier est soutenu par le comte Édouard Ier de Bar et le second par le duc Ferry IV de Lorraine. Les deux candidats se rendent en vain à Avignon pour demander la confirmation de leur élection[23].
Le traités de Westphalie de 1648 entérine le rattachement Мецский à la France, les епископs qui se succéderont sont des alliés politiques du roi de France. Celui-ci affirme que depuis le traité de Münster , le concordat germanique est caduc et que les епископs Мецский, Toul et Verdun relèvent désormais du concordat de Bologne qui permet au roi de France de nommer ses епископs[26]. Ces nomination ne seront pas reconnues par le pape avant la signature d'un indult personnel le 2 décembre 1664 par Alexandre VII reconnaissant à Louis XIV le droit de nommer les prélats de ces trois епископs. Clément IX rendra cet indult universel le 23 mars 1668[27]. Entre 1612 et 1671 les епископs seront absents Мецский[28].
Les évêques de Metz portaient[29] : de gueules au dextrochère de carnation vêtu d'azur mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même garnie d'or et accostée de deux cailloux aussi d'or. Les pierres rappellent le martyre de Saint-Etienne, lapidé, et la main tenant l'épée celui de Saint-Paul, qui eu la tête tranchée. Ces deux saints sont les saints patrons du diocèse.
Bibliographie
Le Diocèse de Metz, sous la direction de Henri Tribout de Morembert, Letouzey & Ané, Paris, 1970.
Дом д'Альбон
Armoiries de la Maison d'Albon : Écartelé : aux 1 et 4, de sable, à la croix d'or (Albon moderne) ; aux 2 et 3, d'or, au dauphin d'azur, posé en pal, allumé, langué, crêté, barbé, oreillé, lorré et peautré de gueules, (armes du Dauphiné)[30].
Histoire de la ville et du pays de Gorze, p. 24, 1853
Tablettes du clergé et des amis de la religion, p. 92, Tome 7, 1825
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Dictionnaire hagiographique p 996, Abbé Pétin 1850
Dictionnaire du département de la Moselle p286, Claude Philippe de Viville 1817
Cologne and Serdica, Anna Crabbe in The Journal of Theological Studies vol. 30, n°1, pp. 178-185, 1979
Mémoires p 204 Jean-François de Gondi Retz 1846
Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule p345 Louis Duchesne 2002, ISBN 1421216272
↑ Dictionnaire du département de la Moselle p287, Claude Philippe de Viville 1817
↑ Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques…, Charles Louis Richard 1827
Dictionnaire du département de la Moselle p288, Claude Philippe de Viville 1817
↑ Dictionnaire du département de la Moselle p289, Claude Philippe de Viville 1817